PLOMB TRADITIONNEL
Le vitrail au plomb est probablement née du mariage de techniques plus anciennes, comme les "émaux cloisonnés" et les "claustras arabes". Les plombs enchâssant des morceaux de verres colorés se développent lentement lors du premier millénaire, dans l'ombre des monastère; mais ces œuvres fragiles n'auront pas résistés aux guerres et aux pillages.
C'est à partir de l'an 1100 que commence une période faste pour cet art. La basilique de St Denis aura la première parure précieuse de vitraux au plomb. La lumière devient reine dans les cathédrales gothiques. Le vitrail au plomb trouve la, des surfaces à la mesure de son caractère architecturale et se généralise dans toute l'Europe.
Au XVème siècle et XVIème siècle le vitrail au plomb entre dans les maison et il n'est plus seulement religieux. Au XVIIIème siècle, le siècle des lumières, est paradoxalement celui de l'obscurité pour le vitrail, car la production se raréfie faute de matière première.
Arrive la révolution Française et le plomb est fondu pour faire des balles. S'en suit la terreur avec le saccage des églises. Cependant nos voisins Hollandais, Suisses continuent de produire et gardent le savoir faire. Vers 1830 l'industrie du vitrail repart en France. L'Art Nouveau arrive avec de grands vitraux aux plomb, chargés de fleurs, d'oiseaux et de femmes fantastiques. Ils entrent dans les restaurants, les grands magasins, les belles demeures... etc. L'emploi de la grisaille, des émaux, et des jaunes à l'argent viennent sublimer ces grands vitraux dans leur résille de plomb. Le courant "Art Déco" prend le relais et vient s'inscrire dans la grande tradition des "vitraux aux plomb".
Dans ce premier tier du XXIème siècle, le vitrail au plomb à définitivement retrouvé sa place. Au côté de techniques plus modernes, il vient sculpter la lumière, lui donner consistance, et la rendre vivante.
